samedi 23 et dimanche 24 novembre 2024
église Saint Jacques à Dieppe
L’Ensemble Vocal de Dieppe (EVD) et l’Orchestre Symphonique de l’Arques (OSArques) ont le plaisir de vous présenter leur nouveau programme consacré au Requiem KV 626, chef-d’œuvre de Wolfgang Amadeus Mozart.
Ces deux associations culturelles – solidement implantées sur le territoire dieppois et dont les dernières productions ont marqué les esprits des mélomanes – uniront leurs forces dans ce programme plein de promesses.
Après son programme français Des pas dans l’allée (Saint-Saëns – Fauré) et une belle incursion dans les grands chœurs sacrés d’opéra avec son programme Va pensiero, l’EVD abordera ici un programme pour chœur, solistes et orchestre : quatre solistes professionnels et les musiciens de l’OSArques s’associeront pour l’occasion à la soixantaine de choristes de l’EVD.
Pour l’OSArques, après s’être largement consacré à l’opéra ces deux dernières années, avec Aïda de Verdi en 2022 puis Carmen de Georges Bizet à l’été 2023, aborder ce Requiem poursuit toujours le même objectif : irriguer le territoire de grandes œuvres du répertoire symphonique et lyrique.
Pour les deux formations, ce Requiem, rarement joué en région dieppoise, est un défi magnifique qui marquera leur deuxième collaboration, après le Schicksalslied de Brahms, en 2022.
Vous trouverez dans ce document la présentation de l’œuvre, celle de l’EVD et de l’OSArques, ainsi que le devis établi pour deux concerts se déroulant le même week-end, dans un même lieu.
Quelques mots sur l’œuvre
Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) Requiem KV 626 (1791)
Complété par Franz Xaver Süssmayr (1766-1803) Chant du cygne d’un des plus grands génies de la musique, le Requiem KV 626 ne cesse de fasciner ses auditeurs, tant par sa puissance expressive que par le mystère de sa légende.
Au cours de l’été 1791, Mozart reçoit la visite d’un messager anonyme lui faisant la commande d’un Requiem contre une belle somme d’argent. Etant donné la précarité de sa situation financière, Mozart accepte. On découvrira plus tard qu’il s’agissait du Comte Franz Walsegg, riche mélomane qui aimait s’attribuer la composition d’œuvres commandées à des musiciens professionnels. Il souhaitait une Messe pour la mort de sa jeune épouse, Anna, survenue quelques mois plus tôt. Mozart se lance d’abord timidement dans ce projet étrange, étant occupé à composer de front ce que seront ses deux derniers opéras : La Clemenza di Tito tout d’abord, créée à Prague le 6 septembre 1791 puis Die Zauberflöte, qui verra le jour à Vienne, le 30 septembre 1791.
Les nombreuses représentations à succès de cette Flûte enchantée seront, pour Mozart, ses derniers moments d’insouciance et de joie. A 35 ans, ce jeune homme hors du commun est à bout de force, épuisé par une vie beaucoup trop intense. Contraint par la maladie qui le ronge, il s’alite le 20 novembre et poursuit non sans peine, la composition du Requiem. Il meurt le 5 décembre 1791, laissant cette œuvre inachevée.
Son élève et ami, Franz Xaver Süssmayr, qui aura accompagné Mozart jusqu’à son dernier souffle, complètera ce Requiem, et épargnera à l’épouse du compositeur, Constance Mozart, la peine de devoir rembourser l’avance faite à son défunt mari pour cette commande. Grâce à son précieux travail, il lègue au monde musical le chef-d’œuvre ultime de Mozart, tel que nous le connaissons aujourd’hui.
Frédéric Rouillon, chef de chœur et chef d’orchestre
Diplômé du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, Frédéric Rouillon commence sa carrière comme chef de chant dans des maisons telles que le Théâtre du Châtelet, le Théâtre des Champs-Elysées, le Frankfurter Oper, Le Theater An Der Wien… et a collaboré avec de nombreux metteurs en scène comme Kasper Holten, Claus Guth ou encore Robert Carsen.
Chef d’orchestre, Frédéric Rouillon dirige régulièrement en France et à l’étranger et a notamment dirigé l’Orchestre de l’Opéra de Reims, l’Orchestre de l’Opéra de Rouen, l’Ensemble de Basse-Normandie, l’Orchestre Symphonique d’Eskisehir (Turquie). Il a également été l’assistant des chefs Fabrizio Maria Carminati, Antonello Allemandi, Kazushi Ono, Alain Altinoglu….
Installé dans la région depuis plus de dix ans, il est actuellement directeur musical de L’Ensemble Vocal de Dieppe